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A toi au jour le jour
24 août 2006

Nouveau départ

Cet après-midi, 14h, je m'entends te dire "c'est fini, on arrête". Un bref instant, alors que les mots que je venais de prononcer, me pénétraient de leur entière signification, j'ai véritablement senti mon coeur s'arrêter de battre. J'ai répété comme pour m'en convaincre ces mots qui sonnaient le glas de sept mois d'une histoire pleine de promesses.
"C'est fini, terminé" et, la parenthèse fermée, nous retournons à nos vies. A la vacuité des jours sans but.

Mais qu'aurais-je pu dire d'autre alors qu'il y avait en toi ces interrogations terribles qui t'amenaient à douter même de ton amour pour moi. Qui te faisaient tant douter d'un avenir possible que tu envisageais de nous saborder en plein vol. Qui te faisaient te perdre en vaines et stériles spéculations.
Tout ça pourquoi? Par ma prise de conscience qu'il y avait en moi des blocages et te l'avoir dit? Par ton incapacité à accepter de recevoir quoi que ce soit empétré que tu es dans ta volonté de tout diriger, de tout contrôler qui t'emmène à refuser d'admettre le fait que tu ne prendras jamais que ce que je veux bien te donner. Même si ce que je te donne est immense et qu'il ne tient qu'à toi que ce le soit plus encore.

Alors quel autre choix m'as-tu laissé que celui de prendre, à ta place, la seule décision possible et de te dire ces mots insupportables qui me brisaient.

Et puis... et puis... Comme moi, je pense, au même moment, tu as réalisé l'énormité de ce que nous étions en train de faire, de ce gâchis, car il n'y a pas d'autres mots pour qualifier cette débacle qui n'avait pas de réelle raison d'être.
Et puis... et puis... nous avons continué à nous parler alors même que je me disais qu'il aurait fallu que je raccroche
Et puis... et puis.........
Comment nous séparer, mon amour, alors que sommes si fort attachés l'un à l'autre?
Comment envisager que nous puissions être absent l'un de l'autre alors que notre présence l'un auprès de l'autre nous est si indispensable.?
Comment juguler et endiguer ce besoin qui nous pousse l'un vers l'autre?
Comment réfréner, moi, mon désir de t'appartenir, toi, ton désir de me posséder?
Comment ne plus nous parler?
Comment ne plus nous toucher?
Comment ne plus vibrer à l'unisson?

Plus rien ne sera vraiment comme avant. Est-ce un bien? Est-ce un mal? Je ne le sais pas.
Nous avons franchi, non sans remous, une nouvelle étape. Et non la moindre. Mais nous sommes encore là. Ensemble. Et cela seul importe.
C'est bien.

Ce soir, je me sens apaisée et j'ai confiance en l'avenir.
Je t'aime Alain.

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